1 janvier 2008
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12:23
"Sortir pour aller voir à l'intérieur »,
c'est ce que nous faisons la plupart du temps comme public. Prendre l'air, s'aérer, s'inspirer, reprendre son souffle et puis le retenir, peur de le perdre sans doute.
Entre le premier et le dernier souffle, il y a immuablement la vie d'un être qui se
déploie. Respirer me fait vivre et me tue ; c'est notre paradoxe commun.
Pour cette création, je vais suivre un protocole lié au va-et-vient de la respiration. L'inspiration viendra du dehors, l’expiration du dedans.
Je vais partir en "errance" avec ma caméra, glaner la matière du spectacle. Suit une résidence, phase d'intériorisation; je crée les signes physiques de cette collecte.
Puis à nouveau, je retourne à l'air libre.
« sortir pour fabriquer un improbable dedans avec du dehors»
je tiens une permanence, hors les murs, je m'assieds à une table, point fixe, laissant venir à moi ce que le vent charrie. Une table d'écoute, pour saisir le son du jour, la bande passante. Une table de projection, d'où j'envoie mes images de danse sur les murs aveugles. J'associe à ces films rupestres des écrits "bruts" d'un écrivain ou d'un passant, graffitis provisoires balayés par l'air du temps.
Ensuite je retourne au plateau, riche de toutes ces matières, et avec d'autres artistes, je crée la forme finale du spectacle.
AIRe est une oeuvre ouverte pour la salle dont l'écriture se nourrit d'un aller-retour avec notre environnement.
c'est ce que nous faisons la plupart du temps comme public. Prendre l'air, s'aérer, s'inspirer, reprendre son souffle et puis le retenir, peur de le perdre sans doute.
Entre le premier et le dernier souffle, il y a immuablement la vie d'un être qui se
déploie. Respirer me fait vivre et me tue ; c'est notre paradoxe commun.
Pour cette création, je vais suivre un protocole lié au va-et-vient de la respiration. L'inspiration viendra du dehors, l’expiration du dedans.
Je vais partir en "errance" avec ma caméra, glaner la matière du spectacle. Suit une résidence, phase d'intériorisation; je crée les signes physiques de cette collecte.
Puis à nouveau, je retourne à l'air libre.
« sortir pour fabriquer un improbable dedans avec du dehors»
je tiens une permanence, hors les murs, je m'assieds à une table, point fixe, laissant venir à moi ce que le vent charrie. Une table d'écoute, pour saisir le son du jour, la bande passante. Une table de projection, d'où j'envoie mes images de danse sur les murs aveugles. J'associe à ces films rupestres des écrits "bruts" d'un écrivain ou d'un passant, graffitis provisoires balayés par l'air du temps.
Ensuite je retourne au plateau, riche de toutes ces matières, et avec d'autres artistes, je crée la forme finale du spectacle.
AIRe est une oeuvre ouverte pour la salle dont l'écriture se nourrit d'un aller-retour avec notre environnement.