1 janvier 2008
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« on AIR » est le troisième volet d'une "table des matières" en construction, qui se réapproprie chacun des quatre éléments à travers un spectacle. Ce chantier artistique a débuté en 2003 avec « Pièce d’eau », initiant ma collaboration avec l’auteur Laurence Vielle. Il s'est poursuivi dans « Etat de Marche », nous avons marché de Bruxelles à Paris pour explorer l’élément terre.
Dans cette nouvelle création sur le plus impalpable des quatre éléments, l’air, je vais suivre un protocole lié au mouvement de la respiration : j'alternerai des périodes de travail hors et dans les murs. Il s’agira donc d’un va-et-vient entre la collecte à l'air libre de matériaux sous forme de captations vidéographiques et sonores, et la mise en forme de ceux-ci dans l’espace clos du théâtre, de la salle de répétition. Cette phase d'intériorisation pourra à son tour devenir matière de projection pour l'extérieur. Cette démarche est d'ores et déjà visible sur un blog. La trame du spectacle à venir ne précède pas son élaboration. Ce qui m'intéresse, c'est de vivre, en amont de la création, une expérience qui en devienne le processus. De même que je suis parti inventer la danse d'Etat de Marche dans la pérégrination, j'ai besoin pour « on AIR » d'un temps nomade où je rencontre des publics hors les murs.
La forme que je cherche participe de la retranscription et du contact, elle est suspendue en partie à la question de l'autre. Le souffle, matiera prima, nous relie. « on AIR » sera façonné par cet élan.
Dans cette nouvelle création sur le plus impalpable des quatre éléments, l’air, je vais suivre un protocole lié au mouvement de la respiration : j'alternerai des périodes de travail hors et dans les murs. Il s’agira donc d’un va-et-vient entre la collecte à l'air libre de matériaux sous forme de captations vidéographiques et sonores, et la mise en forme de ceux-ci dans l’espace clos du théâtre, de la salle de répétition. Cette phase d'intériorisation pourra à son tour devenir matière de projection pour l'extérieur. Cette démarche est d'ores et déjà visible sur un blog. La trame du spectacle à venir ne précède pas son élaboration. Ce qui m'intéresse, c'est de vivre, en amont de la création, une expérience qui en devienne le processus. De même que je suis parti inventer la danse d'Etat de Marche dans la pérégrination, j'ai besoin pour « on AIR » d'un temps nomade où je rencontre des publics hors les murs.
La forme que je cherche participe de la retranscription et du contact, elle est suspendue en partie à la question de l'autre. Le souffle, matiera prima, nous relie. « on AIR » sera façonné par cet élan.