2 février 2008
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Emerentienne est en plus d'autres casquette, journaliste je lui propose mon premier interview, dans le cadre d'une résidence à Micadanse
elle se prête au jeu...
Souffle : un champ des possibles comme le « je sème a tous vents » de l’héroïne graphique de Grasset servant de couverture au dictionnaire Larousse. Ce souffle qui disperse et qui vous environne. Il m’évoque une atmosphère, une vitalité. Comme j’ai constaté que les morts qui m’environnaient, me donnaient une forme de force, j’ai imaginé comme j’imagine que notre terre est un vaste cimetière que notre air était un vaste champ de derniers souffles. Ne dit-on pas rendre l’âme ?
Ce serait étonnant, quand on y pense, de se dire qu’on gobe au premier souffle un air « mort » et de se faire à l’évidence que cette vaste atmosphère viciée ou purifiée n’est qu’un incessant reliquat des âmes défuntes. Cela modifierait simplement notre façon de voir la mort, de l’intégrer mieux à nos vies peut-être…
Recueillir le dernier souffle : quand on a raté ce moment vis à vis d’une personne proche, peut-on se dire qu’en dehors de partir en fumée, ou d’être enseveli sous la terre, le corps physique s’est invité à rester là suspendu dans l’air ambiant dans cet endroit où il a cessé de respirer., comme c’est léger et grave un dernier souffle …
Besoin de souffler : ce besoin est à la fois mental et physique, il survient au moment où la machine s’enraye et que l’on est allé au delà de ses limites. On doit retrouver un semblant d’harmonie, de stabilité, de retour à la normale, on est proche de la syncope, de l’étouffement ou juste essoufflé, au sens propre comme au figuré. Il faut juste évacuer les tensions du plus petit muscle contracté, vers l’extérieur et souffler sa douleur, son angoisse, ou simplement desserrer la bride imaginaire que l’on s’est créée soi-même, par son propre souffle… imaginer qu’on est une cocotte minute qui fort heureusement possède une soupape c’est toujours plus drôle que de concentrer et conserver ses tensions à l’intérieur d’un sac à peur.
Emerentienne Dubourg
elle se prête au jeu...
Souffle : un champ des possibles comme le « je sème a tous vents » de l’héroïne graphique de Grasset servant de couverture au dictionnaire Larousse. Ce souffle qui disperse et qui vous environne. Il m’évoque une atmosphère, une vitalité. Comme j’ai constaté que les morts qui m’environnaient, me donnaient une forme de force, j’ai imaginé comme j’imagine que notre terre est un vaste cimetière que notre air était un vaste champ de derniers souffles. Ne dit-on pas rendre l’âme ?
Ce serait étonnant, quand on y pense, de se dire qu’on gobe au premier souffle un air « mort » et de se faire à l’évidence que cette vaste atmosphère viciée ou purifiée n’est qu’un incessant reliquat des âmes défuntes. Cela modifierait simplement notre façon de voir la mort, de l’intégrer mieux à nos vies peut-être…
Recueillir le dernier souffle : quand on a raté ce moment vis à vis d’une personne proche, peut-on se dire qu’en dehors de partir en fumée, ou d’être enseveli sous la terre, le corps physique s’est invité à rester là suspendu dans l’air ambiant dans cet endroit où il a cessé de respirer., comme c’est léger et grave un dernier souffle …
Besoin de souffler : ce besoin est à la fois mental et physique, il survient au moment où la machine s’enraye et que l’on est allé au delà de ses limites. On doit retrouver un semblant d’harmonie, de stabilité, de retour à la normale, on est proche de la syncope, de l’étouffement ou juste essoufflé, au sens propre comme au figuré. Il faut juste évacuer les tensions du plus petit muscle contracté, vers l’extérieur et souffler sa douleur, son angoisse, ou simplement desserrer la bride imaginaire que l’on s’est créée soi-même, par son propre souffle… imaginer qu’on est une cocotte minute qui fort heureusement possède une soupape c’est toujours plus drôle que de concentrer et conserver ses tensions à l’intérieur d’un sac à peur.
Emerentienne Dubourg